L’hôtel de la ville de Bordeaux connue sous le nom de palais Rohan place Pey-Berland est un palais bordelais fabriqué en 1771 pour l’archevêque de Bordeaux. Place forte d’Aquitaine et de tout le Sud Ouest, la région bordelaise est un exemple de développement en France.
Après la Révolution française, il devint hôtel du département, puis siège du tribunal révolutionnaire en 1791. En 1802, il devint hôtel de la préfecture, palais du premier empereur Napoléon 1er en 1808 et en 1815, celui du roi Louis XVII. Depuis 1835, le palais Rohan devient hôtel de la ville. Ainsi la vie politique s’installe au palais.
Mairie Bordeaux Construction
Nommé archevêque de Bordeaux en 1769, Ferdinand Maximilien de Rohan-Guéméné prend en charge de la reconstruction du Mairie Bordeaux après qu’il fut entrepris par le cardinal François de Sourdis 100 ans auparavant.
En 1771, la reconstruction et l’étude furent confiées à l’ingénieur Joseph Étienne de Paris. La vente du quartier Mériadeck actuel et les revenus des diocèses allaient financer la réhabilitation. Mais l’étude de Joseph Étienne n’était pas concluante. Il fut remplacé par l’architecte Richard-François Bonfin qui achève alors la reconstruction avec l’entrepreneur Poirier. Monseigneur Champion de ceci achève alors les travaux 1784.
Mairie Bordeaux, conception et décoration
L’hôtel de la ville est conçu dans un style néoclassique monumental, classique et solide. Il est doté d’un couloir d’ordre ionique qui devance la cour d’honneur à l’extrémité de laquelle se trouve l’harmonieuse façade au fronton réalisé par Barthélemy Cabirol.
La Mairie Bordeaux dispose d’une grande cour constituée d’un portique avec une série de baies cintrées qui offre un accès sur la façade avec un portail monumental sur le milieu.
Orné par des colonnes, le mur de clôture se présente sous forme de petite arcade. La façade postérieure contient deux pavillons bas avec des colonnettes et des baies ornées de décoration sculptée.
L’intérieur de l’hôtel de la ville, les salons décorés de lambris néo-classique avec des motifs végétaux conçu par le sculpteur Barthélemy Cabriol. Quant à la salle à manger, elle est ornée de décor en trompe-l’œil fait par le peintre Giovanni Antonio Berinzago. Son escalier au rez-de-chaussée qui est une construction architecturale française est l’un des plus beaux escaliers de France, par Bonfin. C’est en 1889 que fut installée la salle municipale, qui marque l’architecture officielle de la IIIème république.
Enfin, l’hôtel de la ville dispose depuis 1882 d’un magnifique jardin à l’anglaise qui l’entoure. La Musée des beaux-arts fut bâtie en 1880, à l’arrière hu jardin.
En revanche, à cause des incendies de 1862 et 1870, les décors intérieurs ont été modifiés. Le palais est alors devenu parmi les monuments historiques de Bordeaux en 1994.
Malgré les modifications apportées à la Mairie Bordeaux, il conserve jusqu’à présent son grand escalier d’honneur, son salon avec ses boiseries de tilleul et sa salle à manger et ses arts décoratifs design.
Mairie Bordeaux actuelle : dirigeant
L’Adresse de la mairie de Bordeaux est : Hôtel de Ville, Place Pey-Berland, 33077 Bordeaux Cedex. Ouverte du lundi au vendredi, vous pouvez vous y rendre pour obtenir des renseignements sur le tramway, les différentes démarches administratives tel que l’obtention de passeports, de votre carte nationale, pour le recensement ou encore pour la demande de logement social. Vous pourrez y obtenir des informations sur la communauté urbaine, la petite-enfance, la gestion des espaces-verts ou encore sur l’état-civil.
Après les élections municipales de 2020 dans le but de renouveler le conseil municipal bordeaux et le conseil de Bordeaux Métropole, Pierre HURMIC est élu au second tour municipal qui a eu lieu le 28 juin 2020. Ce dernier a gagné 46.48 % des voix contre Nicolas Florian, Thomas Cazenave et Philippe Poutou.
Pierre HURMIC exerce sa fonction en tant que Maire de Bordeaux dans la Mairie Bordeaux depuis le 03 juillet 2020. Il est le successeur de Nicolas Florian qui lui même a remplacé Alain Juppé, ancien premier ministre, qui n’a pu finir son mandat.
